Et si l’on parlait positif ?
Parler positif, mais ça veut dire quoi ? Parler en souriant ? Parler seulement à base de compliments ? C’est vrai que dit comme ça, on pense directement au monde des Bisounours. Un monde où tout le monde est heureux, souriant, sympa, un monde idyllique quoi. Et bien non, parler positif n’est pas le fait de converser avec un sourire figé, ce qui peut parfois faire peur… En réalité, cette démarche consiste à verbaliser des actions positives, plutôt que de te dire tout ce que tu ne veux pas ce qu’il se passe. Et nous, les êtres humains, on a plus tendance à se diriger vers la deuxième option. Aujourd’hui, je vais te parler de positivité, de psychologie et tout ce qui entoure ce vaste sujet. C’est parti !

Nous, les humains, on aime parler à base de négation. Et c’est souvent le cas dans un cadre de prévention : « Ne fais pas ci », « ne fais pas ça », « je ne veux pas perdre » et plus encore. On a davantage de facilité à exprimer ce qu’on ne veut pas, plutôt que l’inverse. Et sache que ces paroles ont un impact sur ton cerveau ! En effet, plus on te dit de ne pas faire quelque chose, au plus tu te diriges vers cette action. Mais je ne dis pas que tu aimes constamment enfreindre les règles, loin de là. Tu n’y es tout simplement pour rien. C’est la formulation de la phrase qui fait qu’inconsciemment, tu te diriges vers cette fameuse action déconseillée. Dans le milieu du sport, par exemple, lorsqu’un entraîneur demande à un sportif de ne pas faire une action, la formulation de sa phrase fait que le sportif réalise exactement cette action non voulue.
Et si l’on changeait notre manière de parler ? Et si on adoptait la psychologie positive ! Formule ce que tu veux et non pas le contraire. Tu veux réussir ton projet ? Ne dis pas « je ne veux pas rater mon projet » mais carrément « je veux le réussir ». Là, tu maximises tes chances d’y parvenir ! Tu te dis peut-être que l’on coupe les cheveux en quatre, mais crois-moi, au final, ça fait une grande différence ! Parce que tu cherches, tout simplement, à attirer le positif. Tu te demandes peut-être pourquoi on se concentre généralement sur ce qu’on ne veut pas. Eh bien, sache que cela provient de notre cerveau reptilien qui nous permet de voir immédiatement les erreurs (merci la préhistoire ☺).

On parlait du sport tout à l’heure, mais c’est aussi valable dans le monde du travail. Lorsque tu formules une négation du type « N’hésitez pas à me rappeler », tu laisses sous-entendre qu’il est possible de refuser. Pour formuler une phrase positive, tu peux dire, par exemple « Sentez-vous libre de me rappeler ! ». Mais attention, une demande positive doit être concrète et surtout négociable. Adopter la psychologie positive dans son langage, ne veut pas forcément dire que tu récolteras uniquement des réponses favorables à ta demande. Ce n’est pas une dictature, ça ne fait pas tout quand même !
On dit oui à la psychologie positive, mais attention à l’utiliser au bon moment. Tu peux très vite tomber dans la positivité toxique. Le but n’est pas de rejeter tout le négatif. Il est important d’accepter ses émotions qu’elles soient agréables ou désagréables. Tu ne peux pas imposer à une personne d’être heureuse. Reste dans la compréhension : il y a un moment pour tout.
Et si tu testais, de temps en temps, la psychologie positive dans ton quotidien afin de voir ce que ça peut t’apporter un peu chaque jour ? Tu m’en diras des nouvelles !
De la même façon, relater des récits positifs pour inspirer sur nos problématiques du moment est extrêmement important. On sait qu’être moralisateur et culpabiliser les gens et les organisations pour les engager vers plus de développement durable…ne fonctionne absolument pas ! Alors, inspirons et donnons envie sur la base de récits de transformations vrais, réussis et positifs !